À l’instar des très nombreux blogs et sites d’artistes graphiques, nous, à Yé Clik, nous nous arrêtons volontiers sur la forme du fond, plus que sur les fonds des formes. Ainsi, aujourd’hui, nous faisons un retour sur trois ouvrages.
Dans ces temps où beaucoup de parents peuvent peiner à savoir quels supports éducatifs et culturels acquérir pour leurs enfants, face à l’immensité qu’il semble y avoir dans le choix, voici une sélection pour ceux qui s’intéressent aux cultures des antilles françaises.
Aujourd’hui, voici 3 jolis bouquins martiniquais :

« Encyclomerveille d’un tueur – L’Orphelin de Cocoyer Grands-Bois » sortie en 2009, aux Editions DELCOURT, dans la collection « Terres de Légendes » est une BD de style « héroic-fantasy » qui s’adresse surtout aux adolescents. Dessiné par Thierry SEGUR et scénarisé par Patrick CHAMOISEAU, c’est un univers fantasmagorique composé de nombreuses références aux croyances traditionnelles caribéennes qui s’ouvre devant nos yeux. La superbe qualité des dessins est portée par une mise en page qui invite souvent à une vraie « plongée » dans l’aventure initiatique d’un jeune orphelin.

Le deuxième ouvrage, une histoire de Thierry MELSAN illustrée par notre ami André AUGUSTE-CHARLERY est un livre paru en 2010 chez K-éditions, « La ferme de Papa Vivi » intéresserait plus à un public d’enfants. Dans cette histoire réaliste, qui se déroule dans la campagne martiniquaise, c’est selon nous comme une « fresque » des rapports sociaux dits de « bons voisinages » qui se déroule sous nos yeux.

Notre troisième sélection du jour est une bande-dessinée d’Olivier Marie-Rose : « Titim, Bwa sèk ! » sous-titré « Combien faut-il de chemises pour passer un bon dimanche ? ». Les « tim tim » ou « titim » sont les devinettes qui fusaient et jalonnaient les soirées de veillées mortuaires autrefois. Durant ces 54 pages pour tous publics, un petit garçon répond à une ribambelle de « titim » de son grand-père au gré des diverses taches qu’ils accomplissent dans le jardin de papi…
Pou tou sa ki ka chèché ba pitit a-yo kenbé on chimen yo touvé « bon » lè yo-menm-a-yo té piti, nou ka konséyé yo achté sé liv lasa.
Dòt ka vini dèyè…