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Tous les mouvements libérateurs parle d’un : WE (Nous) WI en guadeloupéen.
WI : west indies WE : nous WI : oui-yes
Ton affiche va donc plus loin que la commémoration du 27 Mai, elle exprime l’ambition caribéenne. La volonté de penser collectif.
L’ombre c’est aussi les guadeloupéens. Nous sommes en plein soleil, mais pour tout le monde nous sommes à l’ombre en Guadeloupe.
De tous les pays, les gens connaissent les antillais comme des gens qui préfèrent rester chez eux à toucher des allocations plutôt que bosser : c’est comme ça qu’on nous définit de l’EST à l’OUEST, de l’Afrique à la Chine. Je le sais pour avoir parler avec des gens de ces régions.
Nous sommes doublement fainéants (à l’ombre) car nous sommes également majoritairement fonctionnaires, nous les afro-antillais.
C’est pourquoi l’effet sur l’ombre est « vitreux ». J’aurais aimé voir des milliers de grains de sable. Je vois plutôt quelque chose de flou. Ou de terreux.
Les culs terreux, les gens affublés de ce sobriquet, sont des gens sans Culture. Des gens qui font leur train-train. (Comme le travail d’un prolétaire, ou d’un fonctionnaire).
Ce sont des gens n’ont épanoui par les « lumières de l’Art, la Culture, le Savoir ».
Ce sont aussi des gens damnés (les damnés de la terre), des gens sans pouvoir victimes de la Violence la plus implacable.
Notre « Ombre » est-elle la lutte refoulée ?
Notre Ombre est ce notre addiction au champagne ?
Le champagne c’est le partage, la retrouvaille avec les siens, la célébration, le retour chez soi, le don.
Quelle est cette qualité que nous avons attribué à d’autres ?
Est ce le fait que nous sommes des africains ?
Est ce le fait que spirituellement nous sommes les plus méritants et que nous ne voyons pas les fruits ?
Tu pourrais leur répondre que pour l’instant nous ne sommes pas une majorité de fonctionnaires mais bien une majorité de jeunes chômeurs sans formation… dirigée par une majorité de politiciens plutôt « géreurs » que visionnaires, dans un contexte qui, finalement, n’aurait pas tellement de différences avec la période des coups de fouets, puisque les mêmes sont quasiment aux mêmes places ; les « carottes » ou les « zo » (comme on dit) ayant remplacés la trique… parfois.
Il y a une oeuvre artistique qui s’appelle : « Lhomme qui parlait à l’oreille des chevaux ». Le « MAIS » bleu blanc rouge parle à l’oreille du guadeloupéens.
Guadeloupéens qu’il prend pour un étalon et qui a une addiction aux paris de chevaux.
Guadeloupéen qui broute aussi de l’herbe, sous forme de fumette.
Fumette qui finira par être lagalisée. D’abord pour le thérapeutique, ensuite pour tout le monde, comme aux USA.
Je précise que je ne partage pas forcément ce qu’on pense de nous à l’extérieur, quand je parle de « fainéantise », c’est simplement ce que j’entends.
Toutefois 1 antillais sur 6 à déjà séjourné en dehors de son département, sûrement pour travailler. Et ne pas travailler à aussi des conséquences sur la santé mentale. (1 personne sur 3 a déjà consulté un psy).
C’est une idée d’image qui m’est venue en écho à toutes les commémorations qui se déroulent durant le moi de mai en Guadeloupe. Comme une façon de dire « WI, nou libéré, san chenn an pongnèt (le WI)… mais, qu’en est-il vraiment depuis ? »
Nous sommes nous libérés, ou même en voie de libération, de l’esclavage mental, comme le conseillait si bien Bob Marley ?
Salut, merci de ta réponse.
Et oui ce sont parfois des gens sous le joug ou sous controle comme les Africains, les gens dont une partie d’entre eux est en état d’esclavage moderne comme les asiatiques qui nous connaissent sous ce jour. Quoiqu’il en soit nous sommes une des régions de France où il y a :
– le plus grand nombre de création de petites entreprises
-Un ratio d’ingénieurs en informatique élevé
-Un grand nombre de sportifs de haut niveau (football)
-Beaucoup de Guadeloupéens présents aux impôts dans toutes les catégories.
-des gens qui réussissent des concours dans des conditions défavorables.
-Un vote à gauche, malgré le fort taux de chômage, et la forte immigration. ( ce qui n’a pas été le cas en France dès que le chômage atteint +10%)
J’écoute d’abord ce que le gens disent pour pouvoir leur répondre que la Guadeloupe est avant tout un laboratoire. Cela permet de voir comment une population réduit à l’état de chose à évoluer et comment la contrôler. Nous sommes un prototype de ce qu’on veut faire à grande échelle
A propos des politiciens, ce sont des gens qui dirigent à l’aide de sondages et qui cherchent à avoir une large base électorale. En conséquent ils ne peuvent être des Leaders.
A leur décharge je peux dire que les gens qui ont des réelles capacités de leader, ne se présentent pas à la Région (Yo pa ka-y la réjyon), et les gens qui ont des capacités visionnaires comme les poètes, les artistes, ne se présentent pas non plus.
Haïti a élu un artiste chanteur, la Martinique avait élu un poète.
La question se pose à Toi : Quand est ce que tu vas à la Région (pwan dé ou twa sièj ?)
Encore faudrait-il que les outils et mécanismes organisationnels qui nous sont fournis (lois et cadres institutionnels) favorisent vraiment un développement quelconque ! Personne ne souhaite faire un vrai bilan de la départementalisation (ainsi que tout son contenu) pour les colonies de consommation françaises, où qu’elles se trouvent… Dans une société rationnelle, cela paraît troublant que l’on préfère continuer à « croire » en un système, plutôt que de réellement l’évaluer et l’analyser.
Nous sommes donc encore loin d’un contexte engageant pour qui que soit qui ai des prétentions autres qu’individuelles, comme la plupart des prétendant actuels aux « sièges »…
Je pense que l’ombre derrière l’addiction au jeu, ou l’ombre du jeu, c’est aussi la Nostalgie. La Nostalgie d’un Eden perdu. Les bras de notre mère, la voix de notre père, la nostalgie de notre richesse africaine.
La nostalgie de la prospérité, de l’abondance,
La nostalgie nous permet d’être créatif. Nostalgie de l’enfance, avec les souvenirs qui remontent. Nostalgie qui permet de placer un souvenir commun et de débuter une conversation. Tu te rappelles l’amstrad cpc 6128, tu te rappelles DBZ quand tu n’allais pas à l’entrainement pour rester regarder, tu te rappelles ce générique, tu te rappelle le basket dans le parc, tu te rappelles les horaires au collège après le cyclone Hugo, tu te rappelles « Street of Rage », tu te rappelles le jeu des capsules Coca pendant Mexico 86…
Autant de Yécrik que nous retrouvons au Pmu, moment de ba-y la blag, ba-y dé twa tuiyo.
Je pense, pour ma part, que la seule « lumière » qui luit aux yeux de la majorité de ces gens est celle de l’appât du gain facile. Puisqu’ils considèrent l’argent comme le moyen ultime d’accès à la forme de bonheur qu’ils convoitent, le plus souvent.
Justement, dans la bible des nombreux croyants de par le monde, il est question du culte d’un veau d’or dans lequel tombent les uns et les autres, en l’absence de leur « guide ». Aujourd’hui, j’aime à dire que le veau d’or a été remplacé, chez nous, par « le cheval d’argent »..:))
Notre ancien Président Nicolas S., avait dit que la départementalisation avait été mal faite. Un monsieur du Rectorat a fait son mémoire de DEA sur la départemenatalisation, cependant il n’a pas souhaité faire sa thèse. Il m’avait parlé du rapport Lise-Tamaya.
J’ai aussi eu un collègue docteur en économie qui avait sa thèse sur la croissance endogame (ou endogène), chose dont on a beaucoup parlé durant le LKP.
Yéclik pourrait il éditer ou diffuser tout ces documents de qualité ?
KA ou Caddie ?
On péyi
san solisyon
vini koloni-
konsomasyon
Davwa moun san pwofésyon
I té ni métyé
yo disparèt
Pou moun pa sonjé
yo té esklav
davwa pa ni
konpanyonaj
éritaj la
pa transfowmé
vini fyerté
pou nou pé
Métamowfozé
Jèn moun
kon mofwazé
On kréyasyon
pou l’Inité
Sa pé on Vaz
sa dwèt on Ka
ka rékéyi ou ka vibwé
pou nanm
ki po ko libéré
Gwadloupéyen ka èché
intégré
Tout lidantité
a yo menm
pou fè on sèl
Ko
on sèl Konsyans
Ki pa an ba pon joug
Ta yo-menm ou ta lé zot
pou lavé on fot
ki soti an limajinasyion
a on kilti
ka simé divizyon
Sé on kréyasyon
pou kontanplasyon-méditasyon
ké permèt
la Libérasyon
Silven